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 Où le Soleil ne m'atteint pas. [PV Ewilan]

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Pathoss Paranda

Pathoss Paranda


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MessageSujet: Où le Soleil ne m'atteint pas. [PV Ewilan]   Où le Soleil ne m'atteint pas. [PV Ewilan] EmptyDim 13 Fév - 20:20

Pathoss
Paranda



      Hélas ! je n'étais pas fait pour cette haine
      Et pour ce mépris plus forts que moi que j'ai.
      Mais pourquoi m'avoir fait cet agneau sans laine
      Et pourquoi m'avoir fait ce coeur outragé ?



      L'ombre qui quelques pas, rapides, fins, et flous comme le vent. L'ombre fit quelques pas dans cette pénombre grandissante que la Lune ne parvenait pas à éclaircir. Un amas de vieilles feuilles desséchées crièrent leur plainte aigüe quand les pas presque incertains de la silhouette mirent fin à leur paisible déchéance. Cette déchéance si sempiternelle, cette déchéance qu'ici, personne n'aurait pu venir troubler. Mais il y a une fin pour chacun, et ce fut la leur. Pourquoi, pourquoi le sien, son désespoir si répétitif et acharné restait tellement incurable à chaque instant de sa vie si étrange, et chaque seconde qui passait, il grandissait un peu plus sans jamais s'évanouir, sans jamais aller courir avec les grands vents de toutes les plaines du monde. Une main semblable à celle d'un squelette noir et décharné se plaqua contre le tronc d'un des immenses conifères qui peuplaient la forêt. Le bois était à la fois sec et humide, creux et plein, aussi désorienté que l'était le fin fantôme qui y avait posé sa main. Cette dernière glissa le long de l'épaisse souche, qui cependant n'était pas encore morte. L'ombre ne bougeait plus, comme perdue dans un instant d'incompréhension immensément fragile, vibrant dans l'air jusqu'à se briser, si...facilement. Identique à la vie, passagère et meurtrière, qui prend le temps de bien vous faire souffrir. C'est la seule chose qu'elle sait faire d'une façon exemplaire, avec cette patience exemplaire, que nous avons tous envié un jour. Le reste, elle le bâcle, le jette en bouquets de fleurs à la fois sauvages et raffinées, au parfum à la fois agressant et léger. Et alors seulement, elle accélère sa course sans fin, elle l'accélère si bien que vous en restez béas de fascination et d'effarement. Et vous vous questionnez sur le temps. Va-t-il plus vite ? Ou, simplement, est-il ancré malicieusement dans nos sourires les plus heureux ? Nous ne le saurons peut être jamais. Mais il suffit d'ouvrir les yeux sur l'avenir pour hausser simplement le coin de nos lèvres, et repartir, jamais, non, jamais comme avant, mais juste essayer de vivre une vraie vie. Il suffit de retrouver notre plus infime part de lumière et de la serrer contre son coeur, elle nous réchauffera...Ce sont ces deux fragments de Soleil qui ont brisé l'obscurité de ce milieu de forêt, de ce trou sans la plus infime luminosité, où se découpaient silencieusement les troncs sans vie des seuls compagnons de voyages que nous ayons pu connaître ici. Pathoss cligna des yeux, lentement, de son habituelle façon à la fois mélancolique et indifférente de ce qu'il se passait autour de lui. Il releva la tête avec une certaine fierté au fond des yeux, et plaça un pied devant l'autre, dans ce lieu donné pour tombeau à quelques mauvaises Âmes. Les longs cheveux de la silhouette retombaient dans son dos, lui donnant une allure particulière. Où ses pas le menaient ? Nous n'en avions strictement aucune idée. Et lui non plus. Cherchait-il quelque chose ? Pas particulièrement, non...
      Il déboucha enfin à un endroit plutôt bien connu. La forêt avait cessé de prendre pied, elle s'arrêtait là, face à une clairière baignée par les rayons argentés de l'astre de la Nuit, poussant ses jeunes pousses de fin d'hiver vers le ciel dépourvu de la plus minuscule étoile, ce tapis bleu marine, ou presque noir, qui faisait rêver tant et tant de personnes chaque soir. Pathoss s'accroupit, fléchissant les jambes. Sa main gantée de noir frôla le sol abondamment poussiéreux qui siégeait sous ses pas. La frontière du Royaume de la Confrérie de l'Etoile. Son visage de glace resta aussi vide d'expression qu'avant. Ses yeux jaunes balayèrent la grande prairie. Il se releva avec ses gestes habituellement reptiliens, et entama une nouvelle part de son chemin sans but, simplement guidé par le terrain qui s'offrait à lui. Il n'y avait personne, apparemment. C'était bien mieux ainsi, la tranquillité était la meilleure chose qui soit. Le paysage finit par se faire de plus en plus escarpé, et les douces collines parfaitement arrondies se fondirent en de solides montagnes aux roches dangereuses. La silhouette noire de Pathoss se découpa dans le ciel sombre de la nuit, sur la face d'une montagne. Ce dernier accéléra le pas, malgré la difficulté d'accès au terrain accidenté. Il ne paraissait éprouver aucun mal à parcourir ces rochers abondants. Il arriva, au bout d'un court instant, à ce qui semblait être un plateau. Le sol ici était presque humide, et d'une noirceur incomparable, luisant légèrement sous la lueur paresseuse de la Lune. Face aux prunelles vives et lumineuses de Pathoss, régnaient les embouchures de trois grottes. En fait il n'y avait qu'une seule caverne ici, mais elle possédait trois entrées, dont une qui paraissait donner un meilleur accès au lieu que les deux autres. La silhouette obscure courba légèrement l'échine, et pénétra dans l'épaisse embouchure cahoteuse. L'endroit était spécial, étrange, ce genre de choses indéfinissables en seulement un seul mot. Le plafond était entièrement constellé de magnifiques stalactites faits par le calcaire se déposant méticuleusement dans chaque recoin. Sur le sol, il y avait également ces petites pointes si particulières, des stalagmites. L'ensemble se rapprochait même d'une élégante mâchoire d'un animal qui aurait pu être un dragon, à la gorge aussi sombre et profonde qu'un puits. Un lieu qui aurait pu être effrayant pour de nombreuses Âmes, mais, curieusement, Pathoss se sentait mieux dans cette caverne qu'au dehors. Au fur et à mesure de sa progression, le sol rocheux se voyait creusé par de petites cavités regorgeant d'une eau cristalline qui, étrangement, éclairait les parois humides, comme diffusant leur lumière bleutée en silence. Ce n'était ni rassurant ni apeurant, ça donnait juste un air incertain et éternel à cet immense trou béant dans la chair même de la montagne, cette plaie qui resterait incurable, tel nos douleurs profondes qui, cependant, nous frappent à même le coeur. La caverne se transformait petit à petit, formant de nombreuses et grandes cavités telles les alvéoles d'une ruche. Pathoss finit par déboucher dans une de ses immenses crevasses, où une flaque nettement plus grande que les autres trônait en son centre. Il s'en émanait cette habituelle lueur qui frappait les murs noirs constamment, sans se lasser. Le jeune homme vêtu de ténèbres s'assis là, dans le coin le plus sombre de l'endroit. Il plia une de ses jambes, laissant l'autre étendue, et y appuya son bras fin mais musclé. Il fourra sa tête dans ce creux formé par lui-même, et lâcha un vague soupir. D'habitude, on n'entendait rien de lui, y compris ce genre de souffle fatigué. Un gigantesque museau recouvert d'écailles, grisâtres de près, mais bleues à première vue, s'approcha de sa tête au visage qu'on ne voyait plus, caché par de longues mèches noires. Le dragon cligna patiemment de ses yeux aussi jaunes que l'étaient ceux de l'homme, et poussa doucement son bras. L'animal de légende était grand. Il possédait deux magnifiques ailes membraneuses, qu'il avait gardé plaquées contre son corps de reptile aux muscles saillants à chacun de ses mouvements. Ses larges pattes étaient terminées par de longues griffes finement taillées, et colorées d'un ivoire particulier. Pathoss leva son bras gauche, et posa une main fatiguée sur le museau de la bête carnivore, qui ne broncha pas.

      *Je me languis de ton air si indifférent, Pathoss...*

      L'interpellé ne répondit pas à cette voix toute droite sortie d'un rêve, qui avait répandu un échos diamantin dans la chambre de roches noires. Simplement, son bras se crispa légèrement sous le fin tissus noir qui l'habillait, et il retira sa main du museau rugueux du grand dragon, qui recula sa tête, frustré. Pathoss ouvrit son oeil gauche, une expression imperceptible au fond des yeux, une pointe incertaine qui palpitait dans cette pupille ténébreuse. La bête majestueuse disparu dans un tourbillon lumineux qui ne dura qu'un court instant. Le jeune homme referma son oeil, et le silence si particulier reprit sa place de maître des lieux. Il s'écoula un certain temps avant que l'être assis dans la noirceur ressente quelque chose d'inhabituel. Un petit battement. Un petit battement régulier, qui résonnait dans la grotte, se diffusant dans les parois de cette dernière, émettant de faibles mais assez perceptibles secousses. Secousses, si l'on pouvait les appeler ainsi, car il fallait vraiment le faire pour les percevoir. Pathoss ne broncha pas, il resta dans sa position initiale ressemblant fortement à celle d'un cadavre. Et sa peau en disait long, aussi dure et glacée qu'elle était. Oui, un mort, c'est ce à quoi on l'associait, recroquevillé ainsi dans sa cage de silence qui jamais ne s'ouvrait. Avec un peu de chance, on ne le verrai pas, tapis dans l'obscurité. Mais c'était trop demander...




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Ewilan Drake

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MessageSujet: Re: Où le Soleil ne m'atteint pas. [PV Ewilan]   Où le Soleil ne m'atteint pas. [PV Ewilan] EmptyMer 16 Fév - 19:43

L'humidité et la fraicheur de la pierre d'un bleu profond laissa une de ces perle d'eau rouler puis tomber sur le nez de la jeune fille recrovillée sur elle même pour se tenir chaud malgré la température basse de l'endroit où le soleil ne penettre pas . C'étéait d'ailleur pour cette raison que l'adolecsente s'y était réfugiée car il n'y'avait pas de soleil . La gutte récement tombée la réveilla brusquement . Le félin couché à ses coté s'éveilla à son tour . Ewilan eu le reflex d'essayer de se rechauffer avec ses mains .Puis elle passa la main dans ses cheveux histoir de se recoiffée et enfin remit sa franche correctement avec soin . Une fois "belle" la fille posa sa main sur la parroie rocheuse et humide ce qui la fit tresaillir. Songeant à sortir aprés ce repos , elle et son tigre progréssèrent dans la grotte sombre où à chaque pas le doute pouvait sentir et la panique peut à chaque moment survenir et faire perdre ses moyens mais l'ange saviat parfaitement ce qu'elle fesait malgré qu'elle ressentait une présence ... la main mouillé et glissante posé sur sa flèche de crystal pret à traverser la chair et faire couler le sang à celui qui tenterai quoi que ce soit . Ses yeux balayait sa traversée rocheuse et plus bas le félin blanc argent griffe crissant sur le sol et les babines retroussées . Ewilan retenait son souffle pour ne pas alerté la présence . Trembler ? Jamais de la vie et ne pas confondre peur et prudence . Soudain Akiro tourna sa tête violament
- Ewilan !
-J'ai vu !

D'un mouvement vif elle se retourna contre la parroie rocheuse et degaina sa flèche mais pas son arc car l'intru aurait eut le temps de régair . Elle posa la pointe de crystal sur le cou de l'inconnu qui 'avait pas encore bouger , il paraissait mort mais on pouvait voir en plissant les yeux et en se concentrant sur le personnage que son flanc se soulevait bien que lentement . Impossible par contre de décrire le visage de celui ci .

Ne Bouge pas ou tu es un homme mort ! Murmurra la jeune mais soudain un bruit d'air soufflé lui détourna l'attention . Dans l'ombre , deux perles d'or brillait tel le Soleil le jour et dans ces perles , on pouvait distinguer deux fentes noires et fines . Un large corps robuste avec quatres grosses pattes musclées prologées par de longues griffes qui parrassait d'acier brillaient . Et une large tête continuée d'un long museau se dessinaient , c'était un dragon ! Ewilan se raidit mais garda son sang froid , elle savait parler à ses créatures et les calmées seulement si elle ferait le moidre mal à l'etre humain , ce fantastique reptile le ressentirait et sa , il en était hors de question .

Tu as de la chance que ce dragon soit ton allié crois moi ! Mais ne tente quoi que ce soit ! Dit elle à l'intru qui ne pour l'instant broncha pas et ne montrait aucun signe de vie , de quoi rendre l'atmosphère inquietant .

Désolée pour ce petit Rp ridicule ...



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Pathoss Paranda

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MessageSujet: Re: Où le Soleil ne m'atteint pas. [PV Ewilan]   Où le Soleil ne m'atteint pas. [PV Ewilan] EmptyDim 6 Mar - 14:16

Pathoss
Paranda



      Cette âme qui se lamente
      En cette plainte dormante,
      C'est la nôtre, n'est-ce pas ?
      La mienne, dis, et la tienne,
      Dont s'exhale l'humble antienne
      Par ce tiède soir, tout bas ?



      Avant qu'elle ne s'adresse au jeune homme de ce ton claquant, la fille avait rapproché une flèche, semblant toute faite de cristal, près du cou de l'étrange silhouette. Bouger ? Non, pourquoi ? A quoi cela aurait-il servit, de toute façon ? C'était pitoyable cette façon de réagir, pitoyable, oui, mais frappante de vérité. Dans ce monde, tout le monde se craignait, tout le monde vivait dans la peur de subir l'outrance de son prochain. Pathoss gardait la tête baissée, plongée dans sa lassitude éternelle. Que voulait-elle ? L'avait-il dérangé ? Non, mais elle avait peur, peur ! Mais de quoi ? Qu'il l'attaque ? Certainement. Après tout, comment ne pas réagir de cette façon face à cet être aussi muet qu'une tombe et froid comme la glace. Et, malgré le fait que le faux dormeur ne bougea pas d'un cil, elle s'entêta dans son monologue si inutile à sa pensée.

      - Ne Bouge pas ou tu es un homme mort !

      Mmh...Mais, pour qui se prenait-elle, en fait ? A première vue, elle avait l'air d'une gamine, enfin, une fille pas très âgée. Le jeune Paranda avait vingt ans. C'était ça, le respect, maintenant ? Il fallait le voir pour y croire. Et, si il avait été sur le point de mourir, elle aurait également réagit comme ça ? L'aurait-elle menacé avec une flèche de cristal ? Tant de questions, c'est-ce pas...Eh bien, c'est constamment comme ça dans l'esprit de ce Démon du silence. Parce qu'il ne parle pas, il pense. Il faut bien du temps et de l'acharnement pour essayer de le comprendre vraiment. Il faut dire que la plupart n'essaient pas. L'immense bête jusqu'à présent dissimulée dans l'ombre de la caverne souffla bruyamment, vexée par l'attitude de la jeune fille. L'adolescente fit un geste brusque, presque surprise par l'apparition du dragon glacial. Elle crispa ses muscles un à un, mais conserva son calme. Si jamais elle eut été calme dès le départ. Pathoss sentit comme un courant spirituel passer entre l'humaine et l'animal mythologique, Drepanos de nomination. Mais, il le brisa aussitôt, fronçant ses sourcils écailleux, et montrant ses canines saillantes avec la plus grande des méfiances. *Hmf...Croit-elle pouvoir m'amadouer ? En te mettant une arme sous la gorge, peut être ?!* La bête mythologique grogna avec obstination, ne lâchant pas l'assaillante de son regard lumineux et...effrayant. Le Parandien rit intérieurement. *Drepanos...Arrête de t'offusquer, ce n'est qu'une gamine. J'admets qu'elle est courageuse pour son âge, mais, elle n'a pas conscience de ses actes*.

      - Tu as de la chance que ce dragon soit ton allié crois moi ! Mais ne tente pas quoi que ce soit !

      Encore ? N'arrêtait-elle jamais de parler ? Elle ne savait pas du tout à qui elle s'adressait, tout simplement. Et, ce dragon, ce n'était pas un simple allié. C'était une part de son Âme, quelque chose d'aussi indomptable qu'une mer en plein ouragan. La jeune fille montrait de plus en plus des impressions de nervosité. Pathoss ne broncha pas. Il n'en n'avait pas la moindre envie. Et, si il ne faisait rien, allait-elle partir et le laisser tranquille dans sa cage de silence ? C'était trop beau pour être vrai. De toute façon, elle était déjà scellée. Et ça, elle n'aurait pas pu s'en rendre compte. L'art de sceller, c'est une chose qui n'est discernable qu'après la plus intense des concentrations. L'adolescente ne le savait peut être pas, mais elle ne pourrait pas blesser Pathoss avec cette flèche étrange. Le sceau déjà placé par sa pensée elle-même l'empêcherait de rapprocher son bras du cou du jeune homme. Il ouvrit les yeux. Brusquement, subitement. Ils étaient dirigés vers l'autrice de ses menaces. L'impression qu'il donnait, c'était quelque chose d'indescriptible, d'à la fois sauvage et indomptable. Ses iris chatoyants étaient semblables à ceux du monstre de Légende, aussi jaunes et lumineux, à la différente de la pupille, qui était ronde et non verticale. Il laissait ses fragments de soleil errer sur le visage à l'apparence nerveuse de la fille qui le tenait presque en otage avec une détermination qui flanchait. Le corps habillé d'un noir profond du Parandien paraissait ne plus donner de signe de vie, et sa respiration était presque imperceptible. Mais elle était là, calquée sur le rythme de celle du Dragon. Il vit le tigre à la fourrure luisante qui restait à ses côtés. Il n'y prêta pas attention, car, si cette bête voudrait l'attaquer, Drepanos n'en ferait qu'une bouchée. L'animal écailleux fit glisser sa large patte ornée de ses griffes mortelles sur le sol humide de l'immense cavité, ne brisant le silence qu'un court instant. Pathoss bougea.
      De sa vitesse incroyable et de ses gestes reptiliens, il saisit fermement la flèche, et, d'un coup sec du poignet, la brisa en deux. Son visage effrayant était resté aussi impassible que la Mort, et il n'avait pas sourcillé. Il avait laissé son regard persistant figé sur la jeune fille. Peut importe ce qu'elle penserait de lui, et si jamais elle l'interrogeait, il ne répondrait jamais de toute façon. Pathoss ne parle pas. Il resta ainsi, désormais debout face à elle, observant le moindre de ses muscles et prévoyant ses mouvements les plus infimes. Il était plus rapide qu'elle. Et il avait nettement plus d'expérience. Mais, on ne sous-estime jamais ses adversaires. Adversaire ? Oui, si elle répliquait, elle ne sortirait jamais d'ici vivante. C'était elle qui avait commencé, qui était venu briser son silence de ses paroles futiles et acerbes. Drepanos avait rapproché sa large tête rugueuse de la scène, satisfait de voir son Maître bouger enfin. Il était, malgré tout, prêt à faire craquer des os dans ses dangereuses mâchoires. Dans un geste incompréhensible, le jeune homme fit disparaître la bête Légendaire. Il l'avait comme effacée. Pourquoi ? Comment savoir pourquoi ? Comment le connaître, cet être sans paroles ? *Qu'est ce que tu fais ? Ramène-moi, idiot !*. Le dragon pesta dans son esprit, outré de la réaction du jeune Parandien. Grâce à ses arts spéciaux, il réussissait à créer ses propres sceaux. Il y avait provisoirement enfermé la seconde partie de son Âme. Peut être n'avait-il pas besoin de lui, car, au fond, il savait que la gamine ne tenterait pas quelque chose de désespéré. Du moins, l'espérait-il pour elle...


[Pas grave, moi non plus j'ai pas fait fort, là ! ^-^"]
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Ewilan Drake

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MessageSujet: Re: Où le Soleil ne m'atteint pas. [PV Ewilan]   Où le Soleil ne m'atteint pas. [PV Ewilan] EmptyVen 1 Avr - 9:37

[Je répondrais plus tard , mais je répondrais , désoléer pour le retard ]
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