Gwladys Von Weiss
Messages : 79 Points : 97 Date d'inscription : 29/01/2011 Age : 28 Localisation : Là où tu n'es pas. x)
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| Sujet: Un départ entraîne toujours des rencontres. [PV Krysth] Lun 31 Jan - 18:08 | |
| Gwladys Von Weiss J'étais là. J'existais, laissant errer mon Âme au milieu de ce champ de fleurs mortes. Je n'errais dans le coeur de personne. Pour tout le reste, je suis quelqu'un, c'est tout. Mes mains fines et glaciales effleurèrent les jeunes pousses qui attendaient patiemment le printemps pour dévoiler leur beauté innocente. Une fine couche de glace qui n'était perceptible qu'au toucher se forma lentement sur les feuilles vertes claires, qui elles, se pliait minutieusement, semblait se recroqueviller sous l'effet du froid qui se faisait persistant, émanant de mes doigts longs et effilés. Mes pas se plaçaient l'un devant l'autre, avec une douceur qui aurait pu paraître étrange à n'importe qui, une fébrilité presque aérienne. J'étais pieds nus, vêtue d'une petite robe-bustier surtout composée de voiles gris qui flottaient paisiblement. Mes jambes était nues jusque vers le milieu des cuisses. Elle étaient quasiment nues en fait, puisque cernées par de petits colliers de pierre finement taillées. Oui, c'étaient des pierres, et non pas des perles. Pourquoi ? Parce que je m'habillais selon mon humeur, et cette dernière était lourde et soucieuse en ce moment. Mes grandes ailes transparentes battirent faiblement, diffusant quelques milliers de grands de poussière lumineux qui s'évanouirent dans l'air frais. Nous étions presque le soir. La nuit, de son pinceau épais, colorait déjà le ciel de sa couleur bleue marine. Mais il faisait encore suffisamment jour pour voir clairement ses propres mouvements, et même ceux des autres. Je ne pouvais pas émettre sûrement cette hypothèse, car il n'y avait personne aux alentours. Je m'assis au milieu du champ légèrement gelé par moi-même, et pris mes jambes entre mes bras. Par pure précaution - et parce que j'étais la cheffe d'une Confrérie - je plaçai autour de moi un petit champ de force imperceptible, que ce soit au toucher ou à l'oeil nu. Cette petite technique que j'avais développée moi même servait à bloquer les plus faibles attaques lancées avec une mauvaise intention au fond du coeur. A vrai dire, ça ne m'avait jamais servi. Mais nous n'étions pas à l'abri d'une flèche tirée par un archer ou autre chose. Je levai les yeux vers la voûte céleste. Beaucoup d'étoiles apparaissaient dans le ciel. Ces magnifiques constellations que j'avais regardées tant de fois, chaque soir, sans en manquer un dernier. Elles étaient là quand je n'avais personne. Je ne sais pas si c'est comme ça pour tout le monde, mais j'arrivais mieux à me souvenir des mauvais moments passés que des meilleurs. Résultat, si j'y pensais clairement, j'aurais l'impression de revivre des parties de mon enfance. L'amas de fleurs derrière moi aurait pu être le cadavre soigneusement drapé de ma mère. La luminosité diffusée par mes ailes, les bougies posées au sol, d'où s'échappait cette lueur ni réconfortante ni effrayante, juste sans émotions. Ce qui sera toujours pareil, c'est le goût à la fois salé et amer de mes larmes. Je fermai mes yeux gris-bleus dans un soupir fatigué et m'imaginai la joie. Était-ce lumineux ? Je ne me souvenais même plus des sensations qu'elle procurait. En ouvrant les yeux, je découvris avec étonnements que de magnifiques fractales d'un blanc lumineux s'étaient dessinées. Elle lévitaient dans le ciel, face à moi, éclairant mon visage pâle de leur lueur rassurante. Un petit sourire se dessina sur mon visage. Ma pensée tourmentée s'était reproduite sous forme de Magie. La lumière bienfaisante finit tout de même par éclater, puis se dissiper entièrement, laissant la pénombre grandissante recouvrir mon visage. L'anxiété pénétra dans mes veines, glaçant mon sang jusqu'à la dernière goutte. Ce fut à peine perceptible, mais j'entendis le bruit des plantes gelées se plier sous des pas. Ma tête ornée de mes longs cheveux bruns simplement remontés par des rubans se tourna vers la droite. Il y avait là une silhouette. Je ne pris pas le temps de bien la détailler, mais la garda dans mon champ de vision, l'observant de côté. Je choisis de ne pas bouger, mais simplement d'attendre. D'ordinaire, je n'étais pas très bavarde. J'étais plutôt renfermée, vous voyez. En réalité, je voyais assez bien la nuit. Je devais tenir ça de mon père que je n'avais cependant jamais connu, car mes yeux d'un bleu délavé avaient la particularité de briller légèrement dans la pénombre. Je sais que ceux de ma mère ne réagissaient pas comme ça. Mes ailes translucides et fragiles émirent un petit battement nerveux, jetant cette belle poudre d'étoiles dans l'atmosphère qui semblait tout à coup plus noir que la noirceur. C'est l'inconnue qui réagit la première. Elle - car c'était une femme - avait jusqu'à maintenant observé mon silence éphémère.
[Pas trop d'inspiration désolée. T.T] | |
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Krysth Gray
Messages : 93 Points : 123 Date d'inscription : 29/12/2010 Age : 30 Localisation : Eu......
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| Sujet: Re: Un départ entraîne toujours des rencontres. [PV Krysth] Mer 2 Fév - 19:31 | |
| Krysth Graysalis To escape ?
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[ Quand étouffer par nos responsabilité on perd toute spontanéité Le seule pensée de vivre nous fait souffrir Que faire ? nous échapper ? ]
. Elle ouvrit ses yeux , les ouvrit sur le monde , sur sa vie . Envahi par les douce fragrance des fleur et par celle de l'aube . Le fracas des armes montant depuis la cour jusqu'à sa fenêtre . Elle repoussa d'une main légère ses drap et se leva , les yeux encore tout embué . Avec une légèreté non feinte elle se glissa le long de son lit , pied nu , a sa fenêtre et écarta ses rideaux laissant la lumière du jour percé les ténèbres de ses appartement . Après s'être habituer a la clarté encore nouvelle et revins vers le centre de la pièce et tira ses drap d'un geste rapide bien que dépourvu d'agressivité . Elle s'habilla d'une unique légère et pénétra dans la partie centrale de son aile . On ne lui avait pas encore monter son petit déjeuner mais cela lui importait peu , en effet elle avait décider de prendre son repas en compagnie de ses hommes . Après tout son rôle était aussi d'être a leur coter non ? A quoi on s'enfermer tout les jours dans des appartement poussiéreux ?
EN COUR | |
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