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 Une plume parmi tant d'autres. [PV Kéow]

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Gwladys Von Weiss

Gwladys Von Weiss


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MessageSujet: Une plume parmi tant d'autres. [PV Kéow]   Une plume parmi tant d'autres. [PV Kéow] EmptySam 5 Fév - 13:33

Gwladys Von Weiss







      Les longs rideaux translucides claquèrent silencieusement. La pièce était grande. C'était une chambre, où siégeait un lit blanc à baldaquin au centre. La fenêtre aux armatures d'argent était entièrement ouverte, laissant pénétrer le doux vent matinal et les rayons mielleux d'un Soleil fatigué, en plein éveil. La salle se rafraîchissait. Grâce à la lumière naissante, on pouvait apercevoir une silhouette au travers des draps pendants de la couche. Je plaçai lentement ma main dans mon champ de vision. Mes doigts étaient longs, fins, et presque blancs. Je pliai mes jambes contre mon corps, et posai ma tête sur mes genoux, observant le ciel. Il serait bleu, aujourd'hui, et les nuages allaient se faire rare. Je déployai entièrement mes ailes légères et fragiles, dissipant une poussière lumineuse tout autour de moi. Elles battirent lentement. Je venais de me lever, mais mes paupières se fermèrent sur mes yeux bleus délavés. Je soupirai. Qu'allais-je faire aujourd'hui ? M’entraîner ? Méditer sur mon étrange vie, sur mon but ? Un but...C'était quoi, ça ? Un rêve ? Non ! Je n'en avais pas ! Je vivais sans vivre, empilant les jours les uns sur les autres. Il manquait tant de choses merveilleuses à ma vie pour que j'ose un jour prétendre être heureuse. Si seulement quelqu'un pensait à moi à cet instant, oh, si seulement... Était-ce trop demander, être appréciée ? Etre "spéciale", avoir sa place quelque part, ailleurs que dans sa propre mémoire ? Il fallait croire que oui. Je finis par poser mes pieds nus sur le sol de marbre glacé de mes appartements. Mes longs cheveux bruns n'étaient pas coiffés. Je me contentai de les aplatir avec mes mains, d'un geste rapide. Je saisis le haut de mes cheveux, les plaqua vers l'arrière d'une main, puis attrapai ceux du côté droit et gauche, que je tirai eux aussi vers l'arrière. Je tins le tout avec ma main gauche, et saisis une pince d'argent, avec laquelle je les attachai pour qu'ils ne bougent plus. Je fis un chignon croisé avec le reste des longues mèches, laissant retomber le tout dans mon dos. Je me vêtis d'une tunique courte, en soie légère, ornée de voiles blancs comme la plupart de mes vêtements. Le dos n'était pas couvert, laissant la place nécessaire à mes ailes lumineuses. Je m'observai longtemps devant la glace, de la tête aux pieds. Si il manquait quelques chose sur moi, c'était un vrai sourire, ne serait-ce qu'un petit. A la place de ça, c'était une habituelle mélancolie figée sur mon doux visage qui s'offrait à mes yeux. J'accrochai mes Saïs sur mes hanches, avant de sortir de ma chambre, descendant paisiblement les nombreux escaliers recouverts de poussière, comme si personne n'était jamais passé par là. Mes pas ne soulevaient pas cette couche d'amertume, ma démarche aérienne aurait pu en être la raison. Mes yeux presque gris détaillaient les nombreuses tapisseries représentant des champs de bataille, où de vaillants guerriers tombaient au combat, au milieu des marres de sang. J'arrivai dans le grand hall où les banquets et réunions avaient lieu. Pleins de couverts en verre étaient là, minutieusement placés. Et jamais ils ne bougeaient. Ma main effleura la nappe blanche de la grande table, et s'arrêta sur une cruche transparente. Je saisis la poignée elle aussi poussiéreuse, et souleva l'objet. Il ne resta pas longtemps dans mes mains. Un fracas se fit entendre, un bruit de verre brisé, projetant un échos cristallin dans la pièce vide. Mon regard suivit le long de la table, jusqu'au mur d'en face. D'autres débris siégeaient au sol. Je restai silencieuse. Le silence me répondait.
      Je traversai la cour déserte de mon château, et passai finalement les fortifications. Partout, l'eau coulait, ponctuant le silence ambiant de son chant mélodieux qui jamais ne s'arrêterait. Était-ce un rêve ? Non, chaque jour était pareil. J'arrivai dans l'écurie, où je rejoins ma jument isabelle. Je l'avais nommée Némésis, nomination de la Déesse Grecque de la Vengeance. Je la sellai, et partit avec elle dans un village voisin. Je cherchais quelque chose à faire, quelque chose qui serait utile. Je savais qu'une fois de plus, j'allais errer dans les ruelles comme une Âme sans but, mais de toute façon, rester ici ne serait pas d'une plus grande utilité. Mes troupes se débrouillaient tout de même à merveille en mon absence. Je finis par passer le grand pont-levis, et atterris...Dans le cour du château. Oui, tout ce petit monde n'était qu'une illusion créée et laissée stable par moi-même. A ma vue s'offrait la réelle cour, avec les vraies personnes, le vrai petit bataillon de la Confrérie de l'Etoile. Ils savaient que je vivais dans ma propre illusion, vide et seule, mais ils se gardaient de faire des commentaires sur cela. Après tout, rares étaient les personnes qui me côtoyaient véritablement ici, comme ailleurs. Quelques visages familiers me saluèrent au passage, d'autres esquissèrent une courte révérence, et je sus que ces gestes marquaient le respect qu'ils avaient envers moi. Et ce respect, je le leur rendais. Je n'en étais pas moins égoïste cependant, à vivre recluse du monde, enfermée dans cette cage de silence qui ne s'ouvrait qu'à ma propre guise. Je talonnai Némésis, et passa le "vrai" pont-levis.
      J'atteins rapidement la cité voisine, dans ma plus grande discrétion, et le visage gardant une expression de marbre parfait. Je me mis en quête vers l'auberge du grand village, où j'espérais trouver la requête d'une personne qui aurait besoin d'une aide quelconque. Dans ce lieu trop malfamé à mon goût, on y trouvait parfois des parchemins jaunis par les effluves des boissons aux étranges senteurs, différemment alcoolisées. J'attachai la brise de ma jument devant cette ancienne taverne, et pénétra dans le lieu. De gros hommes au nez rougis et à la bedaine rebondie fulminaient entre eux, souvent des mots vulgaires et incompréhensibles. Ils frappaient la table de leurs larges poings, où riaient à gorge déployée, cette façon grossière de dire aux autres que ça nous amuse. Je sentis un nombre incalculable de regards se poser sur ma silhouette légère et gracieuse, mais je n'y prêtai pas attention. Ils n'en valaient absolument pas la peine. J'arrivai devant l'aubergiste, et ce dernier s'adressa à moi.

      - Alors ma p'tite dame, vous vous êtes perdue ?
      - Retirez ce mot de votre opinion envers ma personne, et ce ton grossier de votre bouche. Au lieu de psalmodier quelques autres idioties, tendez moi ce parchemin que vous avez là. Je cherche une tâche à accomplir.

      Face à mon ton strict et impérieux, il ne sut que baisser les yeux et me donner le fameux parchemin. Ce dernier requerrai que je trouve et ramène une plume de Griffon. Ce n'était pas du tout compliqué. Mon regard balaya le comptoir lentement, détaillant tous les inconnus. Je ne tardai pas à apercevoir un homme, vêtu d'une certaine classe, et qui se différenciait de l'amas vulgaire. Il tenait dans sa main un papier jaunis, légèrement déchiré sur les côtés. C'était un parchemin identique au mien. Je l'observai du coin de l'oeil, et vis qu'il faisait quelques pas indécis vers moi. Que voulait-il ?




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Kéow Grettelle

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MessageSujet: Re: Une plume parmi tant d'autres. [PV Kéow]   Une plume parmi tant d'autres. [PV Kéow] EmptySam 19 Fév - 10:34

outch, désolé, vraiment pour le retard. Je m'y mets.

Le train ralentit pour enfin s'arrêter. Kéow se sentit projeter en avant et il émergea de son sommeil. Il venait de passer 12 heures dans un train où il était en deuxième classe, mais discrétion obligeait, les personnes qu'il allait rencontrer ne connaissait ni les héraut ni leurs idées. Il observait l'extérieur, le soleil brillait, les oiseaux chantaient -la fenêtre était ouverte, le ciel bleu clair sans un nuage à l'horizon et comme pour contraster avec le reste, un immense bâtiment gris en dalles mal lavées et tagué se dressait devant lui. La gare... Le quai grouillait de personnes, la grand horloge n'était même plus à l'heure- à moins qu'il soit 20 heures ?!- et les gens ne semblait pas fiables. Bref, il n'avait pas envi de sortir mais il pensa à sa pauvre jument, Eurydice, qui avait dut être connu comme un cheval et qui avait été mise dans un wagon à bestiaux.
Il rassembla ses affaires : son épée, qu'il accrocha à sa taille, sa dague, qu'il cacha dans sa botte, l'équipement d'Eurydice et son sac, assez petit et léger pour éviter de surcharger Eurydice. Il descendit avec sa grâce naturelle, celle qui faisait de lui un agile et un as au combat, enfin comparé aux autres voyageurs, c'était facile... Quand il arriva, il vit son compagnon qui venait de sortir du wagon, et alors qu'il s'en approcha, il comprit que quelqu'un voulait la lui prendre.
"Hum... Excuser moi, puis je récupérer ma jument s'il vous plait."
Kéow allait la jouer tranquille pour commencer mais l'homme qui tenait Eurydice rigola.
"Cette jument est à ce monsieur.
-Bien, alors où son les affaires de ce monsieur."
Il appuya le "monsieur" car il ressemblait plus à un adolescent qu'autre chose. Il vit le visage du "sorteur de bétail" blêmir, il hésitait.
"Tu sais quoi ? On va laisser la jument décider."
Kéow rêvait, l'homme l'avait il vraiment tutoyer ! Mais il ne releva pas. Il lâcha la jument qui vint se blottir contre la poitrine de son propriétaire. Kéow réprima un sourire de victoire. L'adolescent, s'en alla en courant.
"Rattrapez le, rattrapez le, c'est un voleur." Cria l'homme barbu.
Kéow, dépiter qu'un voleur puisse partir sans se faire arrêter et aussi pour se venger, sortit sa dague et d'un coup franc et précit, l'atteignit à la jambe. Quelques secondes après, il réalisa ce qu'il venait de faire et ça le répugna.
Il harnacha la jument, se fit féliciter par les autres voyageurs et monta. Le train repartit, la gare devient déserte. L'endroit lui paraissait encore plus lugubre maintenant. Eurydice, détendit ses articulations en marchant un petit peu. Elle s'arrêta devant un mur portant une parchemin, jaunit par le temps et l'arracha.
Tiens !
Il le parcourut rapidement, il fallait simplement prendre une plume de griffon.
Et j'en fait quoi maintenant ?
On y va !
Il sentait l'excitation de la jument à travers ses pensées. Lui aussi aurait bien aimer mais il était fatigué.
Et c'est où ? Demanda t'il
Bon d'accord, on cherche un petit coin, on se repose dans une auberge et on y va.

Kéow ne répondit rien, incapable de débattre avec elle. Quelle tête de mule !
Surveille tes pensées mon ptit gars ! Le réprima le compagnon.
Il ne pensa donc plus du tout.

Eurydice marchait d'un bon trop bien soutenu, ce qui était encore plus génial avec les compagnons était qu'ils avaient plus de vitesse et d'endurance que les chevaux normaux. Il n'avait pas fait de halt depuis qu'ils étaient partit et le soleil était presque à son zénith. Soudain ils aperçurent un village et le compagnon galopa. Le village semblait triste, désespérant, affamé. Il lança quelques pièces aux enfants puis descendit. Après s'être occupé d'Eurydice, il rentra dans l'auberge. Elle sentait l'alcool, les hommes- il n'y avait que ça- était tous bourré. Il passa une commande au comptoir et s'assied à une table. Il commença à manger quand une jolie dame fit son entrée. Il remarqua tout de suite sa air préoccupé sur son doux visage ainsi que ses petites et belles ailes. Elle s'avança vers le comptoir et d'une voix forte demanda un parchemin. Le même que lui ! Quand elle le regarda il détourna rapidement la tête et fit mine de lire son parchemin, le même. Puis il se leva et s'avança vers elle.
"Excusez moi, où trouve t'on des griffons en cette période..."
Il sourit de son plus charmeur des sourires.
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